LHyperloop, projet d'Elon Musk, permettrait de propulser des capsules de passagers dans des tunnels sous vide à plus de 1 000 km/h. Présenté pour la premiÚre fois au public par l'homme d'affaires Elon Musk en
Shervin Pishevar, cofondateur d'Hyperloop One, Ă  Las Vegas le 10 mai 2016 / AFP La compagnie française de chemins de fer SNCF a investi dans l'une des startups amĂ©ricaines qui travaillent sur le projet futuriste de train Ă  trĂšs grande vitesse "Hyperloop", nĂ© de l'imagination du milliardaire amĂ©ricain Elon entrepreneur touche-Ă -tout, dĂ©jĂ  derriĂšre les voitures Ă©lectriques Tesla et le lanceur de satellites SpaceX, avait lancĂ© en 2013 l'idĂ©e de propulser des passagers dans des capsules circulant sur des coussins d'air dans un tube Ă  basse projet, considĂ©rĂ© par certains comme de la science-fiction, permettrait de parcourir en 30 minutes les quelque 600 kilomĂštres sĂ©parant Los Angeles de San Francisco, et il est ouvert aux offres concurrentes de plusieurs entreprises de la reprĂ©sentant l'Hyperloop dĂ©voilĂ© Ă  San Francisco le 12 aoĂ»t 2013 / TESLA MOTORS/AFP/Archives C'est dans l'une d'entre elles, tout juste rebaptisĂ©e Hyperloop One ex-Hyperloop Technologies que la SNCF a investi, a confirmĂ© mardi cette startup basĂ©e Ă  Los Angeles, Ă  la veille d'une dĂ©monstration "Ă  Ă©chelle et vitesse rĂ©elle" de ce qu'elle a rĂ©ussi Ă  accomplir jusqu'ici dans le dĂ©sert Ă  proximitĂ© de Las Vegas. Elle n'a pas prĂ©cisĂ© le montant exact du financement apportĂ© par la SNCF, saluĂ©e comme "l'une des forces principales derriĂšre le rail Ă  haute vitesse en Europe", indiquant juste qu'il faisait partie d'une levĂ©e de fonds de 80 millions de dollars, Ă  laquelle ont Ă©galement participĂ© 9 autres investisseurs. On retrouve parmi eux beaucoup de fonds de capital-risque, mais aussi GE Ventures, une branche d'investissement du conglomĂ©rat industriel amĂ©ricain General Eliminer les distances -"La rĂ©ponse impressionnante que nous avons eu confirme dĂ©jĂ  ce que nous avons toujours su, que Hyperloop One est Ă  l'avant-garde d'un mouvement pour rĂ©soudre l'un des problĂšmes les plus pressants de la planĂšte", a affirmĂ© mardi Shervin Pishevar, cofondateur et prĂ©sident du conseil d'administration de la startup, disant voir se rassembler "les esprits les plus brillants" pour "Ă©liminer les distances et les frontiĂšres".Aux-delĂ  des liens financiers, Hyperloop One revendique aussi la caution d'une sĂ©rie d'autres spĂ©cialistes du secteur du transport, avec l'annonce parallĂšle mardi de plusieurs "partenariats mondiaux". Ils impliquent notamment les sociĂ©tĂ©s d'ingĂ©nierie française Systra filiale de la SNCF et la RATP et allemande Deutsche Bahn Engineering and Consulting, ou encore le groupe suisse Amberg, prĂ©sentĂ© comme un expert dans l'infrastructure de transport et les tunnels."Je pense que cela va changer le comportement humain" et "faire pour le monde physique ce qu'internet a fait pour le monde numĂ©rique", a commentĂ© mardi Andrew Liu, vice-prĂ©sident d'un autre de ces nouveaux partenaires, AECOM. "Mon fils ne saura jamais ce qu'est une relation Ă  longue distance, parce que 300 ou 400 miles 480 Ă  640 kms NDLR reprĂ©senteront une navette de 20 minutes."Hyperloop One est tellement confiante dans l'avancĂ©e de son projet qu'elle a en outre lancĂ© mardi un concours mondial dans lequel on peut lui proposer des endroits oĂč installer son startup amĂ©ricaine dit dĂ©jĂ  participer notamment Ă  une Ă©tude de faisabilitĂ© privĂ©e sur les avantages potentiels de connexions Hyperloop en Finlande et en SuĂšde, et Ă  une autre sur la crĂ©ation Ă©ventuelle d'un systĂšme de transport de fret en avait dĂ©jĂ  promis l'an dernier pour 2016 une rĂ©volution digne de "Kitty Hawk", le petit village de Caroline du Nord proche de l'endroit oĂč les frĂšres Wright avaient fait voler le premier avion en disait alors vouloir dĂ©marrer cette annĂ©e des essais sur une voie d'environ un kilomĂštre avec des vitesses allant jusqu'Ă  540 kilomĂštres/heure, avant de construire un prototype grandeur nature un tube de trois kilomĂštres utilisable jusqu'Ă  environ km/h.Une autre sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, Hyperloop Transportation Technologies, n'entend toutefois pas lui laisser la voie libre. Elle a encore vantĂ© en dĂ©but de cette semaine son propre systĂšme brevetĂ© basĂ© sur la lĂ©vitation magnĂ©tique, permettant selon elle "d'Ă©liminer le besoin de relais Ă©lectriques le long du parcours" et donc de rĂ©duire les coĂ»ts de construction et les problĂšmes en cas de coupure de courant.
Exercice2: Le projet de train Hyperloop permettrait aux passagers, installés dans des capsules circulant sur coussins d'air, de voyager à 1200 km/h 1) Quelle distance pourrait parcourir ce train en 25 minutes ? 2) Combien de temps mettrait l'Hyperloop pour réaliser le trajet Paris-Marseille (775 km)? Exprime le temps en heure puis en minute.
Business / transport Auteur 16 juin 2020 Les projets de transport ultrarapide dits hyperloop » quittent progressivement le domaine de la science-fiction pour pénétrer dans le monde réel. Le concept, initié par Elon Musk en 2013 dans la culture start-up et écolo, vise à faire circuler des navettes ou capsules, transportant des passagers et du fret, à l’intérieur de structures tubulaires sous-pressurisées et à des vitesses avoisinant les 1 000 km/h ! Qui sont ces entrepreneurs embarqués dans les projets de shuttle-trains » du futur qui promettent d’atteindre, voire de dépasser le mur du son 1 220 km/h ? Des fantaisistes ? Des startuppers aventuriers, émules d’Elon Musk, le fantasque visionnaire concepteur des navettes spatiales Space-X et des voitures électriques Tesla ? Ou plutôt la nouvelle génération des capitaines d’industrie, héritiers de pionniers comme Jean-Luc Lagardère Matra ou Marcel Dassault ? Et que nous préparent-ils ? Des TGV du XXIe siècle à sustentation magnétique sur lesquels travaillent des conglomérats japonais, chinois et coréens ? Non, plus prosaïquement, ils tentent de concevoir un 5e mode de transport » ultrarapide s’insérant entre l’avion et le TGV, destiné à couvrir des centaines de kilomètres. Mais pourquoi pas aussi des dessertes d’aéroports ou certaines liaisons intercités dans des navettes très rapides, non polluantes et autonomes ? Les TGV, comme ceux produits par Alstom et Siemens ICE 3 roulent à une vitesse commerciale » volontairement limitée à 320 ou 350 km/h, en raison de marges de sécurité conformes aux infrastructures existantes. Techniquement, le TGV d’Alstom exploité par la SNCF a atteint 575 km/h, mais sur un tronçon d’essai spécifique, et en tolérant une très forte élévation de température des motrices. Actuellement, la demande des compagnies de chemin de fer vise d’abord une automatisation qui doit permettre de fluidifier le trafic et d’augmenter de 30 % la fréquence des trains. TGV G4 ou G5 des investissements colossaux Pour pouvoir circuler couramment à une telle vitesse et au-delà – le besoin s’en fait sentir pour plus encore concurrencer l’avion, tout en réduisant nos émissions de CO2, il faudra investir des sommes colossales dans de nouvelles infrastructures ferroviaires et dans de nouvelles technologies, notamment celles de sustentation ou lévitation magnétique on parle de projets maglev » pour magnetic levitation développés notamment par les Allemands, Japonais et Chinois, en attendant les Coréens. Celui du Japonais JR Japan Rail a atteint les 603 km/h et l’exploitation commerciale pourrait démarrer en 2027 entre Tokyo et Nagoya à la vitesse de 500 km/h. Son concurrent chinois, le géant CRRC China Railroad Rolling Stock Corporation, fournisseur de locomotives hybrides auprès de la Deutsche Bahn et déjà implanté aux États-Unis, prévoit pour 2021 les premiers essais d’un train équivalent au maglev » japonais. Le Transrapid », co-développé avec les Allemands, du Shanghai Maglev Train, aurait déjà atteint la vitesse de 430 km/h. Toutes ces initiatives de trains ultrarapides sur voie ferrée proviennent de grands groupes ou consortiums de dimension internationale. Faute d’un rapprochement empêché par la Commission de Bruxelles, Alstom et Siemens continuent leurs développements, chacun de leur côté, à l’heure où les voies ferrées vont être encore plus ouvertes à la concurrence 2020 et 2021, troisième paquet ferroviaire ». L’Europe se donnera-t- elle les moyens et la possibilité d’avancer, avant que les jeux ne soient faits ailleurs ? », s’inquiète Pascal Hureau, CEO d’Ecosystem Consulting, expert en mobilité durable et adjoint au maire de Montrouge, en charge du numérique. Des projets d’inspiration nord-américaine En parallèle, depuis l’Amérique du Nord, se développent les projets d’hyperloop hyperboucle, proches du concept relancé en 2013 par Elon Musk. Ils marient les technologies de l’aéronautique, du ferroviaire et des véhicules autonomes du futur. À la source, il s’agit d’un vaccum train » ou vactrain, c’est-à-dire train tubulaire des navettes ou capsules circulent dans des tubes dépressurisés l’air en est retiré par des pompes à vide, mesurant 4 mètres de diamètre. L’absence d’air permettrait d’atteindre de très grandes vitesses. Ces trains-navettes, selon les modèles, pourraient transporter des passagers ou des marchandises. Le principe de sustentation sur coussins d’air semble être écarté au profit de la sustentation magnétique. Pour la propulsion, il est également fait appel à des champs magnétiques des moteurs à induction linéaire, interférant entre la navette et la structure tubulaire, de façon active et passive, par l’effet d’aimants répartis sur la capsule. La vitesse pourrait dépasser les 1 000 km/h. Certains chercheurs évoquent deux à trois fois cette vitesse – tout cela restant théorique
 Un concept décrit par Elon Musk Pour l’infrastructure, le concept hyperloop d’Elon Musk évoque deux tubes suspendus aller et retour à 5 ou 6 mètres de hauteur, côte à côte ou l’un au-dessus de l’autre. Certains initiateurs de ces projets – invoquant la protection de l’environnement et la sécurité – envisagent plutôt une installation souterraine ou semi-enterrée. Un mix des deux est vraisemblable, selon la topologie, le contexte géologique ou l’environnement paysager, urbain ou non. Pour atteindre ces vitesses, il faut également compter avec la durée et la distance nécessaires à une accélération confortable. Elle devra être inférieure à 0,2 G environ 2 m/s2 – ce qui signifierait une distance de 10 à 15 km pour atteindre la vitesse de pointe. Idem pour la décélération. Elon Musk a estimé le coût de la liaison San Francisco/Los Angeles 550 km à 6 milliards de dollars, un dixième du prix du TGV », selon lui soit 10 M$ par km ; c’est en fait, la fourchette basse du coût LGV
 La ligne LGV a coûté entre 10 et 25 M€/km, selon la topographie – estime Tristan Vandeputte, directeur Innovation chez Systra. Lui-même, cofondateur de PayPal, ne s’engage pas. Il dit attendre que des investisseurs le fassent. Outre SpaceX, Tesla et SolarCity qu’il préside, il possède The Boring Company, une entreprise de construction de
 tunnels. Mais ici, son approche est pour le moins originale il n’envisage pas de déposer de brevets d’hyperloop mais encourage une production participative et collaborative », sur le modèle open source GPL en informatique. Il ne fait pas mystère de ses visions à long terme, que d’aucuns jugent très radicales, sinon loufoques l’humanité est engagée dans un plan A visant à sauver la planète ; et, à défaut, il faut un plan B consistant à coloniser d’autres planètes, à commencer par Mars. Le fait est que sa fortune le place au 23e rang aux États- Unis avec 19,9 milliards de dollars classement Forbes 400, octobre 2019 et son programme de navette Space-X est en train de bluffer la Nasa. Le 19 janvier dernier, Crew Dragon a réussi à se désaccoupler du lanceur Falcon 9 et à amerrir sans incident. En avril, un nouvel essai sera effectué avec deux cosmonautes à bord – le but étant de s’arrimer dans les prochains mois à la Station spatiale internationale ISS. Concernant Tesla, le succès de la Model 3 à la suite des Model S et X, conformément à son master plan », vient de hisser la valeur boursière de l’entreprise au second rang mondial, après Toyota, à plus de 100 milliards de dollars. Ou comment passer du rêve à la réalité des affaires profitables
 La vision européenne Plusieurs investisseurs du vieux continent d’abord des indépendants milliardaires se sont positionnés. L’Union européenne a parcimonieusement soutenu certaines initiatives quelques dizaines de millions d’euros en France, en Italie, à travers le fonds régional Feder, en mettant dans la boucle ! des collectivités, des universités ou des centres de recherche. Tous les projets semblent rester au milieu du gué, avec de six mois à deux ans de retard. La course aux levées de fonds continue. Les entrepreneurs de cette nouvelle frontière » cherchent-ils à se placer pour tirer parti de l’ouverture à la concurrence des voies de chemin de fer en Europe dans les dix ans à venir ? Richard Branson fiche son billet L’un des plus imposants projets est sans doute l’Américain Virgin Hyperloop One ex-Hyperloop Technologies Inc.. En 2017, Richard Branson, patron de Virgin, l’a rebaptisé après y avoir injecté, avec le sultan Ahmed Bin Sulayem de Dubaï DP World, 50 M$, ce qui aurait porté le financement à 300 M$ environ. SNCF, partenaire de ce projet, en a été l’un des premiers investisseurs en 2016. Sa filière Systra a participé à des essais. Mais après des essais au Nevada à des vitesses de 324 et 387 km/h sur 450 m, les premiers retours sont mitigés, même si des brevets ont été déposés. Sept États d’Amérique sont cependant candidats pour des essais. Autre programme ambitieux, d’un autre américain Hyperloop Transportation Technologies HTT. Il a été lancé par un Allemand, Dirk Ahlborn, et financé initialement par un crowdfunding JumpStartFund. Il a été soutenu par des ingénieurs payés en stock- options, dont certains de l’université de Californie UCLA, ainsi que par Ansys, éditeur de logiciels de simulation de fluides. Après des projets à Dubaï et des contacts en Europe centrale, la société disposerait de 200 M$. C’est la course aux accords de co-développement en Australie, Inde, États- Unis
 Un protocole a été signé en 2017 avec la Corée pour une liaison Séoul-Busan. Depuis, le programme semble en stand-by. HTT s’est aussi établi près de Toulouse, à Francazal, sur le site d’une ancienne base aérienne où promesse a été donnée d’investir 40 M€ sur cinq ans. Un prototype de navette de 32 mètres, d’une capacité de 30 à 40 passagers, a été livré par l’équipementier espagnol Carbures. Les essais devraient démarrer en avril 2020 dans une première structure de seize tubes de 20 mètres de longueur et de 4 m de diamètre, déjà livrée par l’Espagnol Haizea Wind Group. En France, deux projets gagnent en visibilité. Tout d’abord, celui du Canadien Transpod, cofondé par un Français, Sébastien Gendron, à Toronto. Il devrait tenir la vedette sur le pavillon France de l’exposition universelle de Dubaï octobre 2020 – avril 2021. Ensuite, celui baptisé Spacetrain, d’Emeuric Gleizes, un peu divergent puisqu’il revient sur les traces de l’Aérotrain de Jean Bertin à Orléans cf. encadrés. À l’initiative de la direction Transport de la Commission de l’UE, qui étudie une certification hyperloop à deux ou trois ans, tous ces entrepreneurs hyperloopéens » se réunissent à Bruxelles tous les trois mois. On y retrouve une start-up espagnole, Zeleros, le Hollandais Hardt Hyperloop et le Polonais Hyper Poland. Pas d’Allemands, pas d’Italiens. Pour autant, qui jurerait qu’il n’en sortira rien ? La partie, planétaire, est encore à jouer. Pour preuve, l’Afnor vient de prendre un ticket. >> Vous avez aimĂ© cet article ? Likez Forbes sur Facebook Newsletter quotidienne Forbes Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualitĂ© business et entrepreneuriat. Abonnez-vous au magazine papier et dĂ©couvrez chaque trimestre Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratĂ©gies d'entreprises Des tĂ©moignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat Nos classements de femmes et hommes d'affaires Notre sĂ©lection lifestyle Et de nombreux autres contenus inĂ©dits 1 an, 4 numĂ©ros 30 € TTC au lieu de 36 € TTC Vous serez aussi intĂ©ressĂ© par
\n\n le projet de train hyperloop permettrait aux passagers

Parailleurs, Hyperloop va profiter d'un soutien de poids dans sa quĂȘte. Le projet de loi bipartisan sur l'infrastructure de 1 200 milliards de dollars aux États-Unis a Ă©tĂ© adoptĂ© par le

L’hyperloop est un moyen de transport qui peut faire rĂȘver. Il semble tout droit venu de l’univers de la science-fiction. D’un futur lointain que l’on peine encore Ă  imaginer mais qui se rapproche Ă  grands pas. Ce train du futur imaginĂ© par Elon Musk, prend un peu plus forme chaque jour. Alors que les annonces se multiplient, que les projets commencent Ă  prendre forme, on peut enfin se projeter. S’imaginer Ă  bord d’une de ces capsules, fonçant Ă  plus de 1000km/h Ă  l’autre bout du pays. [ot-video type= »youtube » url= » ImaginĂ© par Elon Musk, l’Hyperloop est une nouvelle forme de transport terrestre permettant de voyager Ă  une vitesse de 1000 kilomĂštres heure. Avec la mise en place d’un projet d’une telle envergure, le futur pourrait bientĂŽt faire son entrĂ©e dans notre sociĂ©tĂ© bien plus tĂŽt que nous l’avions prĂ©vu avec de nouvelles maniĂšres de produire de l’électricitĂ© et de penser les transports en commun. Elon Musk fait souffler un vent frais de nouveautĂ© dans le monde de l’innovation. Avec l’Hyperloop, il nous offre le futur car son projet s’inscrit dans un esprit collaboratif. Chacun peut ajouter sa pierre Ă  l’édifice puisque son inventeur n’a pas dĂ©posĂ© de brevet. Tout le monde peut donc tenter de participer Ă  la crĂ©ation de ce projet un peu fou et d’en faire une rĂ©alitĂ©. Alors, si vous ne connaissez pas encore le principe de l’Hyperloop, suivez-le guide pour un voyage Ă  plus de kilomĂštres par heure. Hyperloop va rĂ©volutionner le monde des transports. Comment fonctionne Hyperloop ?Une source d’énergie quasiment gratuiteHyperloop quelle diffĂ©rence avec un train traditionnel ?Hyperloop quels sont les avantages ?Comment Elon Musk souhaite faire Ă©voluer Hyperloop ?Hyperloop 11 milliards de dollars par kilomĂštre carrĂ©Hyperloop s’équipe de capsules aĂ©rodynamiquesUne vitesse encore limitĂ©eQuelle est la suite du programme ?35 projets pour Hyperloop OneOĂč circulera l’Hyperloop ?Une ligne bientĂŽt en Europe ?Boring Company l’entreprise d’Elon Musk qui creuse des tunnels pour l’HyperloopL’Hyperloop un dĂ©fi de taille pour le futurLa demande existe pour l’HyperloopHyperloop Transportation Technologies un circuit d’essai Ă  Toulouse, en FranceHyperloop quand sera enfin disponible le train du futur ? Comment fonctionne Hyperloop ? Hyperloop reprend Ă  grande Ă©chelle le principe d’envoi de courrier par tubes pneumatiques. Cette technique d’envoi Ă  grande vitesse Ă©tait dĂ©jĂ  connu en GrĂšce Antique grĂące au mathĂ©maticien HĂ©ron d’Alexandrie. En y ajoutant les nouvelles technologie que nous connaissons au 21e siĂšcle, Elon Musk souhaite mettre en place un train sous forme de capsules Ă  trĂšs grande vitesse. Il s’agit en fait d’un double tube surĂ©levĂ© dans lequel navigue des capsules contenant des marchandises ou des passagers. L’intĂ©rieur de ces tubes est Ă  basse pression, ce qui permet d’éviter le plus possible les effets de frottements qui ralentiraient le mouvement des capsules de transport. Celles-ci se dĂ©placent Ă  l’intĂ©rieur des tubes Ă  basse pression sur des coussins d’air pour, encore une fois, Ă©viter de ralentir les capsules ce qui entraĂźnerait une consommation d’énergie inutile avec ce genre de technologie. Des moteurs Ă  induction linĂ©aires sont placĂ©s tout le long des tubes Ă  intervalles rĂ©guliers afin de faire entrer les capsules en mouvement. La propulsion de capsules dans des tubes Ă  basse pression permet d’atteindre une trĂšs grande vitesse. Une source d’énergie quasiment gratuite L’avantage des tubes Ă  basse pression et des capsules sur coussins d’air est de pouvoir profiter d’une source d’énergie quasiment gratuite. En effet, lorsqu’un corps est mis en mouvement par une impulsion donnĂ©e Ă  la base, et que celui-ci ne rencontre pas d’obstacles comme des frottements par exemple, la vitesse reste constante bien plus longtemps. Les moteurs linĂ©aires Ă  induction qui crĂ©ent un champs Ă©lectro-magnĂ©tique, de la mĂȘme maniĂšre que les moteurs des voitures mis au point par la marque Tesla, et qui fonctionnent grĂące Ă  l’énergie solaire, ne sont lĂ  que pour redonner l’impulsion nĂ©cessaire aux capsules qui sont dĂ©jĂ  en mouvement. Hyperloop quelle diffĂ©rence avec un train traditionnel ? L’Hyperloop prĂ©sente deux diffĂ©rences majeures avec un train traditionnel. Tout d’abord, les pods dans lesquels les passagers sont embarquĂ©s circulent au travers de tubes ou de tunnels au sein desquels l’air a Ă©tĂ© supprimĂ© pour rĂ©duire le phĂ©nomĂšne de friction. C’est ce qui permet d’atteindre une vitesse supĂ©rieure Ă  1000 km/h. En outre, plutĂŽt que d’utiliser des roues comme un train ou une voiture, les pods flottent sur des skis aĂ©riens. Pour l’heure, plusieurs entreprises cherchent encore le meilleur moyen de transformer cette idĂ©e en systĂšme commercial fonctionnel. Il serait par exemple possible de reprendre le concept d’une table de Air Hockey, ou d’utiliser la lĂ©vitation magnĂ©tique pour rĂ©duire la friction. Hyperloop quels sont les avantages ? Le principal avantage de l’Hyperloop est de permettre de voyager plus rapidement qu’avec un train traditionnel ou une voiture. Cependant, selon ses dĂ©fenseurs, le projet prĂ©sente d’autres avantages. Il pourrait par exemple permettre de voyager Ă  moindre coĂ»t qu’en voiture ou en train, et polluerait moins que les voyages en avion. De plus, il serait plus rapide et moins cher Ă  construire qu’un TGV traditionnel. Enfin, l’Hyperloop pourrait dĂ©sencombrer les routes et faciliter les trajets entre deux villes. Comment Elon Musk souhaite faire Ă©voluer Hyperloop ? Pour son inventeur, Elon Musk, il est important de mettre rapidement en place ce projet de transport ultra-rapide afin de le proposer dans des parties du monde qui ne sont pas encore engorgĂ©es par d’autres infrastructures de transport plus anciennes. Il est vrai qu’installer un projet d’une telle envergure dans des villes historiques telles que Paris ou encore New-York, qui disposent dĂ©jĂ  de rĂ©seaux complexes de transports souterrains de passagers, relĂšverait quasiment de l’impossible. C’est pourquoi, Elon Musk souhaite proposer son cinquiĂšme moyen de transport Ă  des pays tels que les Émirats Arabes Unis ou certains pays asiatiques qui sont encore en plein dĂ©veloppement. Il souhaite notamment en faire un moyen de transport plus sĂ»r que l’avion. En effet, Hyperloop ne dĂ©pendra pas du climat et pourra fonctionner de jour comme de nuit. De plus, d’aprĂšs le livre blanc publiĂ© par Elon Musk en aoĂ»t 2013, ce nouveau moyen de transport pourrait aller deux fois plus vite qu’un avion. Reliant, par exemple, les villes de San Francisco et de Los Angeles en moins de trente minutes, c’est-Ă -dire presque cinq minutes de moins qu’un avion. Afin de vous donner une Ă©chelle plus familiĂšre, si l’Hyperloop faisait son entrĂ©e en France, il ne lui faudrait qu’une quarantaine de minutes pour rejoindre Marseille en partant de la ville de Paris contre les 1h15 d’avion qui sont nĂ©cessaires actuellement. Hyperloop pourrait s’intĂ©grer dans nos paysages dĂšs 2020. Hyperloop 11 milliards de dollars par kilomĂštre carrĂ© Elon Musk souhaite Ă©galement dĂ©mocratiser Hyperloop et proposer ainsi Ă  toutes les classes sociales de voyager Ă  trĂšs grande vitesse Ă  un moindre coĂ»t. Cela pourrait ĂȘtre facilement mis en place, puisqu’une fois la construction et la mise en place d’un rĂ©seau de tubes Ă  basse pression, Hyperloop fonctionnera uniquement grĂące Ă  l’énergie solaire. Elon Musk souhaite aussi se servir d’Hyperloop pour bannir les contraintes horaires auxquelles doivent souvent faire face les passagers. Cela serait possible grĂące Ă  un systĂšme de plusieurs capsules qui pourraient partir Ă  tout moment voire mĂȘme simultanĂ©ment. Le coĂ»t de la mise en place d’Hyperloop a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  11 milliards de dollars par kilomĂštre carrĂ©. Une donnĂ©e publiĂ©e lors de la publication du livre blanc en aoĂ»t 2013. Si ces chiffres paraissent Ă©normes, il faut les comparer avec ceux du TGV Train Ă  Grande Vitesse. Son installation en France en 1981 avait coĂ»tĂ© Ă  l’État Français entre 15 et 30 milliards par kilomĂštres carrĂ©s. De plus, ce systĂšme de transport Ă©cologique rĂ©duit considĂ©rablement les nuisances sonores. Ainsi, la mise en place d’un rĂ©seau de transport Hyperloop gĂ©nĂ©rerait autant de bruit qu’une Ă©olienne. Hyperloop s’équipe de capsules aĂ©rodynamiques La production des premiers prototypes des capsules Ă  grande vitesse a dĂ©butĂ© dans le courant du mois de fĂ©vrier 2016. Celles-ci seront autant destinĂ©es au transport de personnes que de marchandises. Afin de lancer un appel Ă  projet pour le design et les matĂ©riaux de construction qui composeraient ces capsules, Elon Musk Ă  travers sa sociĂ©tĂ© SpaceX et Tesla ont mis en place un concours ouvert Ă  tous les Ă©tudiants et scientifiques du monde entier. Les rĂ©sultats du concours ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©s le 31 janvier 2016 et ont rĂ©compensĂ©s cinq projets. Trois prix d’excellence technique, un prix de l’innovation et surtout un prix du meilleur design. Un groupe d’étudiant du MIT a reçu le prix du meilleur design. C’est un groupe d’étudiant de la cĂ©lĂšbre institut de recherche et universitĂ© amĂ©ricaine du MIT le Massachussets Institute of Technology, qui ont remportĂ© ce trophĂ©e. Leur vision du train Hyperloop pourra ĂȘtre testĂ© sur l’une des trois pistes d’essais une piste au Nevada et deux autres en Californie, dont une au sein-mĂȘme de l’entreprise SpaceX . Ces tests permettront de trouver le juste Ă©quilibre entre la composition des matĂ©riaux de la capsule. Cet Ă©quilibre permettra que la vitesse soit maximale Ă  l’intĂ©rieur des tubes. Les capsules de transport d’Hyperloop imaginĂ©es par les Ă©tudiant du MIT pĂšseront le poids plume d’environ 250 kilos. Elles seront composĂ©s de fibre de carbone, de polycarbonate et de feuilles de polycarbonate entourĂ©s d’un cadre en aluminium soudĂ©. Ces matĂ©riaux trĂšs rĂ©sistants, ont surtout l’avantage d’ĂȘtres extrĂȘmement lĂ©gers. Une vitesse encore limitĂ©e Pourtant, les simulations de vitesse de ces capsules estiment qu’elles n’iraient que jusqu’à 400 kilomĂštres par heure. Il faudra donc attendre les essais en conditions rĂ©elles. On pourra enfin savoir si la vitesse annoncĂ©e de kilomĂštres par heure pourra ĂȘtre atteinte. Évidemment, les capsules Hyperloop bĂ©nĂ©ficient d’un look extĂ©rieur trĂšs aĂ©rodynamique. Cela devrait permettre de prĂ©senter le moins de rĂ©sistance Ă  l’air possible, cette prĂ©caution supplĂ©mentaire servira Ă  augmenter la vitesse mais cette rĂ©sistance devrait ĂȘtre minime Ă  l’intĂ©rieur des tubes Ă  basse pression quasiment vides d’air. Quelle est la suite du programme ? Lors du concours organisĂ© Ă  l’universitĂ© du Texas, Anthony Foxx, le secrĂ©taire d’état aux transports, a montrĂ© un vif intĂ©rĂȘt pour le projet Hyperloop. Il a aussi laissĂ© entendre la volontĂ© du gouvernement amĂ©ricain de prendre part Ă  ce grand projet innovant. Ce n’est que le dĂ©but pour l’équipe d’ingĂ©nieurs qui travaillent sur Hyperloop. Il est certain qu’au fur et Ă  mesure que le temps passe et que le projet devient de plus en plus concret, un certain nombre d’acteurs du secteur des transport voudront prendre part Ă  ce qui s’apparente Ă  une rĂ©volution dans le monde des transports. Elon Musk a lui fait le choix de se mettre en retrait pour pouvoir se concentrer sur d’autres projets. Notamment Tesla, sa voiture Ă©lectrique et Space X, son programme spatial. D’oĂč son choix de ne mettre aucun brevet sur le concept afin de laisser d’autres visionnaires se lancer dans la course. Trois grandes entreprises d’ingĂ©nieries travaillent aujourd’hui de concert pour la mise en Ɠuvre d’Hyperloop. Elles se nomment Hyperloop One, Hyperloop Transportation Technologies et Transpod. Une des trois pistes d’essai d’Hyperloop One au Nevada. 35 projets pour Hyperloop One Les entreprises en sont Ă  diffĂ©rents niveaux d’avancĂ©e en terme de rĂ©alisation de leur projet Hyperloop. Hyperloop One a lancĂ© un appel Ă  candidature pour des projets Ă  travers le monde. 2600 candidatures ont Ă©tĂ© reçues par l’entreprise qui en a finalement conservĂ© 35. Parmi celles-ci, un seul trajet concerne la France l’idĂ©e est de relier la Corse Ă  la Sardaigne. Techniquement, cela permettrait d’aller d’une Ăźle Ă  l’autre en quelques secondes puisqu’il n’y a que 12 kilomĂštres de distance ! Dans le reste de la liste, une dizaine viennent d’AmĂ©rique du Nord, un d’Argentine, un autre d’Inde, etc. La seconde Ă©tape de sĂ©lection a Ă©tĂ© organisĂ©e au mois de mai 2016. 12 projets ont alors Ă©tĂ© retenus avant une derniĂšre Ă©tape pour dĂ©signer les trois laurĂ©ats. Les essais rĂ©alisĂ©s au Nevada il y a deux ans se sont rĂ©vĂ©lĂ©s plus que satisfaisants. Ils ont aussi permis d’attirer de nouveaux investisseurs General Electrics, SNCF. Une ligne est en train d’ĂȘtre mise en place entre Abu Dhabi et Dubai qui permettra d’effectuer ce trajet en 12 minutes. OĂč circulera l’Hyperloop ? Pour l’instant, aucune certitude n’est Ă©tablie quant aux endroits oĂč circulera l’Hyperloop. Plusieurs entreprises envisagent de crĂ©er des routes aux Etats-Unis, en Europe, et dans d’autres rĂ©gions. Les routes les plus probables relieraient New York Ă  Washington DC, Pune Ă  Mumbai, Kansas City Ă  St Louis, et Vijaywada Ă  Amaravati. Toutefois, rien n’est confirmĂ© pour le moment. Une ligne bientĂŽt en Europe ? Mais les avancĂ©es les plus sĂ©rieuses se trouvent pour l’instant du cĂŽtĂ© d’Hyperloop Transportation Technologies. Celle-ci semble ĂȘtre un peu en avance sur la concurrence puisque le site principal a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©signĂ©. Une Ă©tude de faisabilitĂ© a Ă©tĂ© lancĂ©e en dĂ©but d’annĂ©e. Elle concerne la rĂ©alisation d’une ligne entre Brno RĂ©publique TchĂšque et Bratislava Slovaquie. Puisque nous avons rĂ©solu tous les problĂšmes techniques, il est maintenant crucial pour nous de collaborer avec des gouvernements autour du monde » et les rĂ©gulateurs, car de nouvelles rĂšgles et cadres juridiques vont devoir ĂȘtre Ă©crits », a dĂ©taillĂ© l’Allemand Dirk Ahlborn, cofondateur et directeur gĂ©nĂ©ral de HTT. Transpod est la derniĂšre entreprise Ă  s’ĂȘtre lancĂ©e dans la course. La start-up canadienne vise plutĂŽt le transport de marchandises. Elle affirme avoir conçu un prototype de taille rĂ©elle et espĂšre pouvoir commercialiser sa solution d’ici trois Ă  cinq ans. Son objectif est de faire du fret sur des distances de 400 Ă  800 kilomĂštres. Boring Company l’entreprise d’Elon Musk qui creuse des tunnels pour l’Hyperloop La Boring Company est une entreprise créé par Elon Musk pour faciliter et accĂ©lĂ©rer l’élaboration de tunnels souterrains entre les villes. Les Hyperloop pourraient alors circuler au sein de ces tunnels. Actuellement, creuser un tunnel coĂ»te plus d’un milliard de dollars par mile. La Boring Company veut rĂ©duire ce prix par dix. Pour ce faire, elle envisage de creuser des tunnels plus petits, de fabriquer des machines plus rapides et plus efficaces, et de remplacer les machines fonctionnant au diesel par des machines Ă©lectriques. L’Hyperloop un dĂ©fi de taille pour le futur L’Hyperloop est bien rĂ©el », a insistĂ© Rob Lloyd, CEO d’Hyperloop One sur la scĂšne de Tech Crunch au CES 2017. Comme s’il voulait qu’on se persuade que le projet n’est pas qu’une utopie destinĂ©e Ă  nous faire rĂȘver. Il faut dire qu’on peut avoir l’impression d’attendre une Ă©ternitĂ© depuis les premiĂšres annonces. Mais les choses avancent, comme le prouvent l’avancĂ©e des diffĂ©rents projets. Cependant, le dĂ©fi est grand pour tous les scientifiques qui travaillent sur ce projet depuis sa crĂ©ation par Elon Musk. Ils auront un certain de nombre de contraintes Ă  dĂ©passer avant de voir Hyperloop circuler et transporter des personnes. Les premiers dĂ©fis sont bien sĂ»r techniques, mais ils devront aussi trouver leur place dans une sociĂ©tĂ© oĂč l’urbanisation a dĂ©jĂ  atteint ses limites. Comment trouver la place pour installer les infrastructures ? Comment rĂ©aliser les travaux dans des villes dĂ©jĂ  saturĂ©es en terme d’espace et de circulation ? La demande existe pour l’Hyperloop Pourtant, les villes sont en demande. Selon une Ă©tude de faisabilitĂ© conduite par Hyperloop One et KPMG, Helsinki et Stockholm pourraient ainsi ĂȘtre reliĂ©es en moins de 28 minutes, mais le coĂ»t est estimĂ© Ă  19 milliards de dollars. Le nombre de voyages potentiels est estimĂ© Ă  43 millions par an, au prix de 25 dollars l’unitĂ©. Il faudrait un peu plus de 10 ans pour payer sa construction. Au-delĂ  de son coĂ»t initial, il faudra s’adapter aux lĂ©gislations en vigueur qui peuvent varier Ă©normĂ©ment d’un pays Ă  l’autre. Par ailleurs, il faudra aussi adapter les infrastructures, les connexions avec les autres rĂ©seaux, etc. L’arrivĂ©e de l’Hyperloop dans les villes de demain nous permettrait d’entrer de plein fouet dans le futur. Elon Musk est la tĂȘte de lance d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’investisseurs. Des milliardaires qui veulent faire avancer la science pour faire Ă©voluer notre sociĂ©tĂ©. De quoi peut-ĂȘtre mettre en place une nouvelle maniĂšre de concevoir l’énergie et l’urbanisation en gĂ©nĂ©ral. Hyperloop Transportation Technologies un circuit d’essai Ă  Toulouse, en France Hyperloop Transportation Technologies est une entreprise indĂ©pendante qui travaille au dĂ©veloppement de l’Hyperloop. Aux cĂŽtĂ©s d’Hyperloop One, ils s’agit de la seconde entreprise la plus impliquĂ©e dans le projet. En avril 2018, l’entreprise a annoncĂ© la construction d’un circuit d’essai Ă  Toulouse, en France. Les premiers composants du systĂšme, d’énormes tubes, ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© livrĂ©s. La firme dĂ©clare aussi que sa capsule servant Ă  transporter les passagers sera bientĂŽt complĂšte. Ce circuit d’essai Hyperllop bĂąti par HTT serait le troisiĂšme au monde. De quoi donner Ă  la France une place de choix dans l’industrie du transport de demain. Hyperloop quand sera enfin disponible le train du futur ? La question que tout le monde se pose est de savoir quand l’Hyperloop sera enfin fonctionnel. MĂȘme si ce concept mĂ»rit depuis maintenant plusieurs annĂ©es, la technologie est encore en dĂ©veloppement. Il faudra encore patienter quelques annĂ©es pour voir l’Hyperloop effectuer son premier trajet. Les estimations convergent vers une mise en circulation en 2021. Celleci s’apprĂȘte Ă  construire une piste d’essai de 3 km, Ă  Droux (Haute-Vienne), pour dĂ©velopper son projet Hyperloop. Le permis de construire est en passe d’ĂȘtre accordĂ©. Selon le Premier test concluant pour le train du futur Ă  trĂšs grand vitesse. L'essai s'est passĂ© en fin de semaine derniĂšre dans le Nevada aux États-Unis. La start-up amĂ©ricaine Virgin Hyperloop a annoncĂ© lundi avoir procĂ©dĂ© Ă  un test grandeur nature de son train futuriste Ă  trĂšs grande vitesse. En effet, pour la premiĂšre fois, la firme a mis Ă  bord de son train supersonique deux passagers en rĂ©alitĂ© deux cadres travaillant pour la start-up. Josh Giegel et Sara Luchian sont donc les tout premiers passagers d'un train Hyperloop, un train Ă  sustentation magnĂ©tique capable thĂ©oriquement d'atteindre les 1200 km/h, une vĂ©ritable rĂ©volution dans le secteur des transports. Dans le cadre de ce premier test, le train a donc embarquĂ© deux passagers. Le test s'est dĂ©roulĂ© dimanche dernier sur une piste longue de 500 mĂštres. Selon un communiquĂ© de la sociĂ©tĂ©, les 500 mĂštres ont Ă©tĂ© parcourus en l'espace de 15 secondes et l'Hyperloop a atteint la vitesse de 172 km/h. The first hyperloop passenger test Virgin Hyperloop virginhyperloop November 9, 2020L'Hyperloop, c'est quoi ? L'Hyperloop est un concept qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en 2013 par Elon Musk, le fondateur de Tesla et de Space X. Ce projet de train futuriste est Ă  ce jour portĂ© par 3 grandes entreprises Ă  travers le monde. Le concept d'Hyperloop est un projet de transport novateur ressemblant Ă  un train capable d'atteindre la vitesse de 1200 km/h grĂące Ă  une propulsion sur coussins d'air aimantĂ©s dans des tubes sous vide. Two passengers have ridden in a virginhyperloop pod in a test that has made transportation history. Read my thoughts on why Im so excited about Virgin Hyperloop and its potential to change how the world moves around Richard Branson richardbranson November 9, 2020Selon Elon Musk, ce moyen de transport permettrait de relier par exemple les villes de Paris et Marseille en une quarantaine de minutes seulement ! Parmi les sociĂ©tĂ©s engagĂ©es dans ce projet de train supersonique, Hyperloop One qui compte la SNCF dans ses investisseurs semble avoir une longueur d'avance. Hyperloop One a en effet installĂ© une piste de tests aux États-Unis dans le Nevada et travaille actuellement sur deux projets majeurs une ligne devant relier DubaĂŻ Ă  Abu Dhabi en 12 minutes et une autre ligne, en Inde, permettant de relier les villes de Pune et de Bombay. Le tube dans lequel la navette peut ĂȘtre propulsĂ©e lors de tests. Parmi les autres entreprises investies dans ce projet de train supersonique, on peut aujourd'hui citer Hyperloop Transportation Technologies, Transpod et Space X. Hyperloop Transportation technologies possĂšde d'ailleurs un bureau de recherche et dĂ©veloppement en France, Ă  Toulouse, ce qui lui permet de travailler Ă©troitement avec les Ă©quipes d'Airbus. Si Transpod est une sociĂ©tĂ© canadienne, elle est dirigĂ©e par un Français, SĂ©bastien Gendron, un ancien ingĂ©nieur d'Airbus. Cette entreprise est Ă©galement installĂ©e en France et s'est lancĂ©e dans la construction d'une piste d'essai prĂšs de Limoges. L'Hyperloop, c'est pour bientĂŽt dans la vie de tous les jours ? À ce jour, les projets portĂ©s par ces trois entreprises sont encore Ă  l'Ă©tat de prototypes. Pour l'instant, l'Hyperloop ne fait pas mieux que le fameux TGV français. En 2017, Virgin Hyperloop One a bien propulsĂ© avec rĂ©ussite son Hyperloop Ă  une vitesse de 387 km/h mais il convient de rappeler que le record de vitesse du TGV est de 574,8 km/h. En raison des nombreuses contraintes, ce mode de transport futuriste ne devrait pas voir le jour avant quelques annĂ©es. Toutefois, le premier test grandeur nature avec deux passagers Ă  bord a de quoi donner un peu d'espoir Ă  la firme. À terme et contrairement Ă  la capsule test, la capsule dĂ©finitive devrait ĂȘtre en capacitĂ© de transporter 28 passagers. Ceprojet a Ă©tĂ© lancĂ© dans le but de rĂ©pondre aux problĂšmes croissants des transports dans le monde, ainsi l’Hyperloop consiste Ă  ĂȘtre le train du futur car il pourra effectuer des dĂ©placements sur de longues distances en des temps records et avec une vitesse d’un peu plus 1200 km/h soit plus rapide qu’un avion ou que tout mode de transport. De plus, les projets d
Le projet de train supersonique Hyperloop pourrait ĂȘtre commercialisable des 2025 et permettrait de voyager Ă  la vitesse de 1300 km/h. En matiĂšre de transport, l’avion est pour le moment indĂ©trĂŽnable en matiĂšre de vitesse et de sĂ©curitĂ©, ce qui fait qu’il reste le moyen privilĂ©giĂ© par les voyageurs sur les longues distances. Mais la donne pourrait trĂšs rapidement changer avec l’arrivĂ©e dans un futur trĂšs proche de ce que l’on pourrait appeler le concorde des trains ». Le projet Hyperloop », imaginĂ© par un milliardaire amĂ©ricain, pourrait en effet vous faire voyager Ă  la vitesse folle de 1300 km/h. La genĂšse du projet Hyperloop Dans sa genĂšse, le projet a tout de l’invention d’un savant fou. ImaginĂ© par Elon Musk, fondateur de PayPal, de la sociĂ©tĂ© automobile Tesla ou encore de Space X l’un des prestataires externe de la NASA. Des rĂ©fĂ©rences gage de sĂ©rieux pour le projet Hyperloop qui semble donc loin d’ĂȘtre une utopie cantonnĂ©e aux livres de sciences-fiction. C’est en aoĂ»t 2013 que Musk dĂ©voile son projet au grand public et Ă  la communautĂ© scientifique dans un livre blanc de 57 pages afin de trouver des partenaires pour dĂ©velopper le concept, ce qu’il n’a pas le temps de faire lui mĂȘme. Depuis, plus d’une centaine d’ingĂ©nieurs s’attĂšlent Ă  la tĂąche et il semblerait que le projet avance bien puisque les premiers prototypes pourraient voir le jour dĂšs 2015 pour une commercialisation en 2025. ConcrĂštement, comment est-il possible d’arriver Ă  atteindre une vitesse de 1300 km/h en train ? La rĂ©ponse est “simple” selon la pensĂ©e de Musk. Il suffit de construire des tubes gĂ©ants le plus rectilignes possible Ă  trĂšs basse pression Ă  l’intĂ©rieur duquel, les wagons du train reposeraient sur coussins d’air et flotterait grĂące Ă  des Ă©lectroaimants. Pas besoin de locomotive ici, la pression trĂšs basse et l’électromagnĂ©tisme serviraient de moyen de propulsion pour un voyage trĂšs doux » selon les concepteurs. Un tel projet permettrait, Ă  titre d’exemple, de relier Londres et Marseille en moins d’une heure, de quoi faire gagner un temps fou aux voyageurs avec des tarifs abordables puisque le prix d’un Los Angeles — San Francisco est estimĂ© Ă  20 dollars. Pour le moment, le budget nĂ©cessaire Ă  la construction des infrastructures semble ĂȘtre le plus gros frein. En effet, le tronçon de 650 kilomĂštres coĂ»terait en 6 et 10 milliards de dollars en l’état actuel des choses.

Leprojet du livre blanc prenait en compte l’intĂ©gration de la LGV reliant Marseille Ă  Nice, la modernisation de la ligne TER Aix-Marseille, la rĂ©ouverture de la ligne Aix-Rognac, la rĂ©alisation de centaines de kilomĂštres de voies en site propre pour un rĂ©seau mĂ©tropolitain de bus rapides, 700M€ pour des projets routiers, et 800M€ pour des projets liĂ©s aux modes doux (piĂ©tons

Hyperloop, c’est le projet extraordinaire d’Elon Musk fondateur de Tesla. Toujours en phase d’essai, on se retrouve dĂ©jĂ  Ă  rĂȘver d’un monde nouveau si le fameux train venait connecter les pays et les continents entrent eux. Reliant ainsi le monde entier comme un mĂ©tro peut relier chaque extrĂ©mitĂ© d’une ville. Voici Ă  quoi pourrait ressembler le plus grand mĂ©tro du monde, si l’Hyperloop devenait le transport de demain. Hyperloop un transport Ă  trĂšs grande vitesse Ce projet futuriste imagine un train qui fonctionnerait par magnĂ©tisme et permettrait de relier deux points distants Ă  une vitesse de 1000 km/h. À cette vitesse n’importe quel trajet sera rĂ©duit de plus de la moitiĂ©, au vu des temps de trajets que nous offrent nos transports Ă  l’heure actuelle. Un Paris-Marseille en 45 minutes, ça pourrait bien ĂȘtre possible un jour ! Et Ă  moindre coup parait-il, puisque l’une des promesses de Tesla c’est de rendre ce transport abordable et cela malgrĂ© la technologie et l’efficacitĂ© de celui-ci. Des essais ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© effectuĂ©s face Ă  un public Ă  640 km/h et ainsi qu’à vitesse rĂ©elle dans un tube adaptĂ©, mais cette fois-ci, sans public. On est encore loin du rĂ©sultat imaginĂ©, mais cela rend le projet toujours un peu plus rĂ©el. Reste encore quelques petits dĂ©tails Ă  rĂ©gler pour le constructeur, puisqu’on imagine qu’à cette vitesse les passagers risquent d’ĂȘtre pris de vertiges. À lire Hyperloop un train supersonique pour voyager Ă  1220 km/h Relier le monde par l’hyperloop MalgrĂ© cela, on a envie d’y croire nous Ă  ce beau projet ! On s’imagine alors forcĂ©ment, quel impact pourrait avoir une telle invention sur notre monde actuel. D’oĂč cette carte. Sur laquelle imagine-t-on un monde oĂč il sera possible d’atteindre le continent amĂ©ricain ou ocĂ©anien en un rien de temps ? Cette carte, ressemblant fortement Ă  celle d’un mĂ©tro, elle a pourtant Ă©tĂ© créée en 2003, date Ă  laquelle le projet d’Elon Musk n’existait pas, du moins, pas publiquement. C’est en fait l’Ɠuvre d’un journaliste britannique nommĂ© Mark Ovenden. Cette carte reste purement hypothĂ©tique, voir idyllique pour les fĂ©rus de voyages. Mais si le projet d’Hyperloop voit le jour, on peut trĂšs vite s’en rapprocher. Relier Las Vegas Ă  Los Angeles en moins d’une demi-heure, et Paris Marseille en moins d’une heure, c’est la promesse de Tesla d’ici de 2021. Vous imaginez prendre le train pour partir au Japon ou en Australie ? Pari surrĂ©aliste ? C’est le pari que se sont fixĂ© Elon Musk et son Ă©quipe ! Affaire Ă  suivre
 À lire Spotmini le chien robot de Boston Dynamics ouvre des portes . 164 82 298 434 59 63 278 158

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